Escapade automnale en Baie de Somme, avec une base à St Valéry sur Somme, vue exceptionnelle sur le fleuve et ses ciels chargés d’oiseaux et en particulier des myriades de mouettes qui accompagnent les marées.
“vue exceptionnelle sur la baie de Somme”, nom justifié du petit appartement sur booking.com
Le parc du Marquenterre (entre le Crotoy et la mer) est un lieu unique d’observation d’une grande variété d’espèces d’oiseaux dans leur milieu naturel (jumelles indispensables!). Dans un paysage qui ressemble beaucoup aux rivages irlandais, cygnes, cormorans et colonies de spatules pour les plus connus mais les autres oiseaux aux noms si poétiques (aigrettes garzettes, chevaliers gambettes, avocettes, etc …) ont échappé à nos yeux novices … mis pas aux habitués ‘armés’ de leurs longue-vues et autres téléobjectifs géants. Nous avons appris pourquoi les cormorans sèchent leurs ailes ‘en étendard’ … “Cette propriété lui permet de dépenser moins d’énergie pour plonger, car moins d’air est emmagasiné dans son plumage que chez les autres oiseaux aquatiques, le rendant ainsi plus lourd. Il s’avère que ce comportement permet également au cormoran une meilleure thermorégulation et facilite sa digestion. Il pourrait également avoir un rôle social ” (merci Wikipedia)
le phare du Hourdel
La pointe du Hourdel est célèbre pour ses colonies de phoques et ses milliers de silex polis par l’océan.
A partir du Crotoy, Max, un guide de la baie de Somme nous a fait découvrir la richesse de ce milieu naturel, plantes acclimatées à l’eau salée, mollusques etc …
Malheureusement, les phoques qui prolifèrent habituellement dans la baie sont restés cachés, mais pas les colonies de spatules … leur bec ‘spatulé’ est tactile (carte postale ci-dessus) et leur permet de sélectionner la nourriture dans la vase avec un mouvement de va-et-vient plein d’entrain !
au pittoresque Musée des Terre-Neuvas, des marins retraités mais toujours ‘bon pied bon oeil’ et passionnés par leur contact avec les touristes expliquent la dureté de la vie à bord et de la profession de terre-neuva à leur époque … un incontournable de St Malo !
une fois l’océan traversé, le navire reste à l’ancre dans les eaux de Terre-Neuve et les marins vont pêcher la morue avec les petits dories plus maniables
biscuits de mer
Une journée au Mont St Michel s’impose pour contempler ‘la Merveille’ et si l’horaire des marées le permet, arpenter la Baie avec un guide officiel passionnant. Pour commencer, depuis la terrasse supérieure, on admire la mer qui monte (quand même un peu moins vite qu’un “cheval au galop”)
la poussière des années orne les haubans de cet ex-voto
Retour à St Malo, remparts de granit et poteaux qui les protègent d’une mer parfois déchaînée
détail du triptyque de l’Apocalypse, fresque réalisée par Augustin Frison-Roche pour la cathédrale de St Malo et dont les harmonies bleues illuminent l’austère granit des murs
Le cap Fréhel et ses couleurs océaniques et celtiques rivalise avec la pointe du Grouin pour la beauté du point de vue
tempêtes et intempéries ont fini par user les rochers sculptés dans le granit de Rothéneuf par un abbé au début du XXè s. et les différents personnages et créatures fabuleuses sont maintenant assez indistincts
Un petit tour en avion avec Michel qui pilote et Michou, toujours fidèle au poste, depuis l’aérodrome de Coltines près de St Flour par Aurillac jusqu’à Sarlat-Domme. A Domme, déjeuner au Belvédère, ses spécialités périgourdines et une vue unique sur la vallée de la Dordogne très verdoyante … vers 19h, retour un peu plus remuant au-dessus du Plomb du Cantal… quelle magnifique journée de Pâques !
à Beynac, entre St Flour et Murat, au coeur de la Planèze pays des belles vaches Salers et du fromage de Cantal … à 1000 m d’altitude, le brave poêle Godin ronronne souvent
la petite vierge aux toiles d’araignée, dans la micro-chapelle de Beynac
au Mucemle ferry des grands départsla légendaire sardine qui a bouché le Vieux-Portcoucher de soleil sur la Joliette à partir du petit train de la Côte Bleue
Pour une plongée souterraine et dans les profondeurs du temps humain, elle a été éblouissante. D’abord, Lascaux à Montignac et en particulier le fac-similé étonnant de Lascaux IV et son architecture moderne qui magnifie le passage des millénaires.
Puis la visite à 2 autres ‘vraies’ grottes exceptionnelles, Font-de-Gaume et Rouffignac où nous avons pu aussi admirer, grâce à des guides passionnés et en petit groupe, l’art gravé, dessiné ou peint de nos ancêtres d’il y a 15 000 ans, sous forme de mammouths, bisons, bouquetins, cerfs, aurochs, rhinocéros même qui témoignent d’une grande maîtrise des formes …
architectes, agence Snohetta (Norvège)
la ‘faille’ en béton, éclairée d’une verrière
‘strates’ de béton
chevaux
taureaux, aurochs, vaches
rhinocéros
Dans la galerie de l’Imaginaire, l’art contemporain dialogue avec le passé : des écrans tactiles, y compris au plafond, présentent des oeuvres à la demande (hélas, pas en période de restriction sanitaire) que l’on peut combiner … et de jeunes artistes présentent leur travail influencé par l’art pariétal, et en particulier Caroline Desnoëttes et ses dessins d’animaux hybrides dans une ‘pièce-grotte’ qu’il a fallu voir au pas de course …
