Lawren S. Harris, Chargement de poteaux, 1911Lumière d’hiver en ville : (haut) Maurice Cullen, Nuit d’hiver à Montréal, 1899 Marc-Aurèle de Foy Suzor Coté, Place Viger, 1912 Lawren S Harris, Après-midi d’hiver rue de Toronto, 1914 (détail)Transports dans la neige : Lawren S Harris, (en bas) Clarence Gagnon
Lumière d’été sur les robes blanches … (en haut à gauche) Helen Mc Nicoll, sous la tente, 1914 (à droite) Paul Peel, 1889 (en bas à gauche) Marc-Aurèle de Foy Suzor Coté, Jeunesse et soleil, 1913 (en bas à droite) Clarence Gagnon, Katherine, 1907
3 fois/semaine, Artips publie ‘une dose d’art au quotidien’ reçue par courriel… Quelques illustrations, un commentaire vif et concis et à chaque fois, une belle découverte … abonnez-vous !
Aujourd’hui, Artips m’a fait découvrir un artiste nigérian, Yinka Shonibare, Dans les installations de cette exposition de 2007 au Musée du Quai Branly, l’artiste a réussi à faire passer à la fois un message politique et un rappel culturel avec son usage du wax (tissu des boubous africains inspiré du batik d’ Indonésie).
Les personnages de ses installations sont inspirés de scènes de Fragonard, peintre du 18è siècle, à l’époque où l’esclavage battait son plein et permettait aux nobles de ‘profiter’ des tissus et autres produits importés grâce au commerce triangulaire entre l’Amérique, l’Europe et l’Asie. Au lieu de dentelles et de brocarts, ici ce sont des robes en wax et des personnages sans tête, avant-goût de la guillotine …
Yinka Shonibare, Jardin d’amour : les lettres d’amour
Sing Me a Song l’irrruption d’internet dans un monastère des montagnes du Bhoutan https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/09/23/sing-me-a-song-la-foi-bouddhiste-a-l-epreuve-de-wechat_6053301_3246.html
Haaifa Al Mansour nous présente un tableau intéressant des transformations minuscules mais profondes et quotidiennes d’une société encore très patriarcale. Les droits des femmes mais aussi la culture traditionnelle (par le biais de la musique – et du oud en particulier) sont des thèmes qui s’entremêlent de façon subtile et attachante.
Monter une cuve naturelle d’indigo, c’est toute une aventure … des hauts et des bas, des péripéties et des questions sans fin et souvent sans réponse … mais c’est surtout une école d’observation et un apprentissage de la patience et de la persévérance … un peu comme le lent apprentissage de la cérémonie du thé dans le film japonais Dans un jardin qu’ondirait éternel.
Cuve d’indigo au henné + fructose comme agents réducteurs. La température influe visiblement sur la taille de la fleurée (et si on a teint ou non …)
1 1er jour : la fleurée vient de se former. Il est midi et il fait chaud
2 3è jour : il fait frais le matin et la surface se couvre d’une pellicule irisée du plus bel effet
3 4è jour : à midi, la fleurée se gonfle d’aise
4 8è jour : après teinture, la fleurée bien gonflée va se reposer
5 13è jour : on dirait des cratères dans cette fleurée très large. Malheureusement, le bleu des pièces teintes s’affaiblit déjà après 4 séances de teinture…
Ilbarritz “la mer, la mer, toujours recommencée …” (Paul Valéry)les surfers patientent …
l’ange de l’église d’Espelette
Evocation d’Asie du sud-est à Bayonne … une petite mare remplie de lotus somptueux impossibles à photographier sans montrer les barrières métalliques
Une petite balade au bord de la forêt de Chiberta qui vient d’être ravagée par un incendie malveillant, spectacle de désolation et odeur de brûlé persistante, pour cueillir quelques plantes pour les cyanotypes.