Mar 21 2024
Japon, février 24 (5/ 8) Tokyo 1
Le nord calme et enneigé s’éloigne et c’est avec une légère appréhension que je vais vers Tokyo … appréhension qui va se justifier car je ne me suis jamais autant perdue que dans ce métro, non par défaut de signalétique claire mais à cause d’un excès de panneaux !
Tokyo est une mégapole à plusieurs centres avec gratte-ciels mais dès qu’on quitte les rues centrales, on est sans transition dans de petits quartiers paisibles ou même des parcs, comme le jardin du Musée Nezu en plein quartier d’ Omotesando, quartier du luxe à Tokyo.
Mon quartier de Yanaka jouxte le parc Ueno et ses grands musées : une somptueuse exposition de 150 bonsaï centenaires m’a une nouvelle fois fait oublier l’heure, sans conséquence cette fois.
5 ans d’enseignement sont nécessaires pour devenir un maitre bonsaï et les néo-zélandais sont nombreux à venir étudier au Japon la botanique, l’esthétique et tous les savoirs nécessaires à la création et l’entretien de ces oeuvres d’art vivantes. Ainsi l’accord est parfait entre les mousses, le pot, le support et l’arbre !
Pour compléter cette visite époustouflante, le retour par le parc Ueno dans la lumière qui baisse m’a offert le spectacle des lanternes qui éclairent les allées. L’image rétro-éclairée des estampes d’Hiroshige leur donnent une intensité plus grande et un peu plus loin, un pin aux branches taillées en rond leur fait écho …
A l’ouest de Tokyo, dans un vieux bâtiment d’une coquette banlieue accessible par la ligne aérienne Yamanote, se trouve le Mingeikan ou Musée des Arts Populaires où je comptais admirer le travail d’indigo. Pour faire tourner le fond très riche, il y a 5 expositions chaque année, mais malheureusement les oeuvres exposées en ce moment font la part belle à la céramique et il n’y a que très peu de textiles teints …