Claire Béranger, créations textiles, sculptures

Avant-goût de la Toussaint, ou plutôt de Halloween et sa floraison de citrouilles plus ou moins maléfiques … matin paisible et frais, les dames d’un groupe d’artistes du samedi sont dispersées sur le site, que les skateboarders s’approprieront dans l’après-midi pour une ‘battle’ endiablée!

• 

Pour prolonger le bol d’air de la baie de Somme et ses beaux volatiles, des oiseaux ornent le monumental bas-relief du Palais de la Porte Dorée, qui illustre une vision idyllique du temps des colonies françaises …

Dans cet ancien temple des colonies, récemment rénové et transformé en espace dédié à l’immigration, très intéressante exposition temporaire (jusqu’au 18/02/2024) sur l’immigration asiatique (Est et Sud-Est) en France et ses causes historiques.

• 

• 

• 

• 

Au Musée Guimet, présentation d’un livre sur la gastronomie à l’époque d’Edo illustrée par une iconographie très riche

• 

• 

La ville-cadeau pour Noël, tant les possibilités de s’émerveiller sont nombreuses et variées …

• au Musée Maillol, grande rétrospective de photos de Steve McCurry jusqu’au 29 mai 2022 … Très difficile de faire un choix parmi les 150 photos, tant elles sont belles et fortes …

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• au Musée des Arts Asiatiques Guimet, le Népal, statues de bouddhas et mandalas du culte bouddhique

• au Musée du Quai Branly, l’autre incontournable avec le Musée Guimet, Ultime Combat, ou les Arts Martiaux en Asie

• au Musée des Arts Décoratifs, la plasticienne Simone Pheulpin, ‘plieuse de temps’, a présenté ses oeuvres au milieu du mobilier du Musée : découverte étonnante d’ une créatrice qui a su inventer son langage, en plantant depuis 40 ans des milliers d’épingles dans des bandes de coton non teint ! elle crée des objets qui ressemblent à des fossiles ou des coquillages d’une beauté minérale.

• 

• 

• 

• 

• 

• toujours au MAD, après l’économie de moyens et la minéralité douce de Simone Pheulpin, les rivières de diamant de la collection Cartier – les Arts de l’Islam – paraissent presque incongrues … mais la magie opère très vite devant la qualité des bijoux, leur somptuosité. Quelques oeuvres, parmi les plus sobres …

• 

• 

• 

• A Bordeaux en famille, les charmes comparés des sapins de Noël 🙂

• 

• 

Cette fois, sous le signe de la photo (l’Amazonie de S. Salgado, Revoir Paris de H. Cartier-Bresson, et les émouvants portraits de Vivian Maier) et sur un thème végétal luxuriant, en particulier dans les serres tropicales restaurées au Jardin des Plantes et devant les cerisiers en fleurs de Damien Hirst qui font finalement pâle figure devant la force des photos de Salgado …

1 Amazônia, Sebastiao Salgado

luxuriante, envoûtante, menacée … une présentation phénoménale, tant par le nombre de photos que par leur qualité esthétique et documentaire sur les nombreuses tribus menacées par la déforestation de l’Amazonie. Les vidéos des caciques sont particulièrement émouvantes …

• 

2 Les grandes serres tropicales du Jardin des Plantes

Récemment restaurées, les 4 serres offrent des collections exceptionnelles, en plus d’un dépaysement complet …

• 

• 

3 Jardins d’Asie au Musée Guimet

L’incontournable visite au Musée Guimet pour le dernier jour d’exposition des trésors des Jardins d’Asie (herbiers, kimonos brodés, porcelaines, estampes, etc.)

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

La ‘une’ de Libération résume tout   …

“Etoile de la mer, voici la lourde nef …

(…) Et nous tiendrons le coup, rivés sur notre rame,

Forçats, fils de forçats, aux deux rives de Seine,

Galériens couchés aux pieds de Notre-Dame ”   

Charles Péguy, 1913, la Tapisserie de Notre-Dame

Pourquoi cette catastrophe nous touche-t’elle tous autant ? 

sans doute Notre-Dame, notre Mère à tous, débordait du symbole chrétien pour représenter  une solidité intemporelle, historique, patrimoniale, dans une époque particulièrement instable … et voilà que sa flèche, des morceaux de voûte et ses charpentes en bois vieilles de 8 siècles partent  en fumée  … mais miraculeusement préservées, 2 rosaces du XIII è siècle et le grand orgue ont résisté, ainsi que les 2 beffrois de la façade, fièrement campés pour cacher le grand vide derrière …

A chaque séjour à Paris, j’allais y faire une visite avec toujours une pensée pour les centaines de bâtisseurs-croyants du Moyen-Age, pour Victor Hugo et son chef-d’oeuvre littéraire et pour le Te Deum en 1944, où le gros bourdon a résonné enfin pour célébrer la Libération de Paris …