L’encre en mouvement, une histoire de la peinture chinoise du XXè s.
au Musée Cernuschi, très belle présentation des mouvements artistiques de la peinture à l’encre de Chine, depuis la peinture classique jusqu’aux tendances contemporaines, en passant par le réalisme socialiste de l’époque de Mao.
Li Huasheng, Dans la crique, 1984
Fu Baoshi, Tempête, 1944
Wu Zuoren (1908 -1997), l’histoire du thé : aquarelle en rouleau horizontal qui regorge d’observations ethnographiques sur les habitants du Qinghai et du Tibet et illustre le parcours du thé depuis le producteur jusqu’au moines des lamasseries en passant par les caravanes de yacks dans les montagnes du plateau tibétain.
Une autre oeuvre inspirée que cet Institut du Monde Arabe et sa façade en moucharabiehs, créé par Jean Nouvel
A l’Institut du Monde Arabe et jusqu’au 4 juin 2023, les trésors de l’Ouzbékistan sont présentés dans une somptueux décor noir sur lequel les chapans (manteaux) d’apparat aux broderies étincelantes se détachent tels des joyaux … ainsi que les tentures et autres tapis qui illuminent une grise journée d’hiver.
Je ne me lasse pas du site du Musée du Quai Branly, l’exotisme du ‘jardin en mouvement’ de Gilles Clément et ses herbes de la pampa à deux pas de la Tour Eiffel, l’architecture colorée et puissante de Jean Nouvel, les collections permanentes et cet éclairage qui nous fait entrer dans les profondeurs du monde et la beauté des oeuvres des peuples premiers. Et cette fois, la formidable exposition de kimonos anciens ou contemporains.
Des conditions idéales de visite (à la première heure) malgré la période de vacances, m’ont permis d’admirer cette exposition (visible jusqu’à fin mai 2023), dont j’avais déjà admiré certaines pièces au Victoria & Albert Museum à Londres il y a quelques années … très difficile de faire un choix devant l’exceptionnelle qualité des kimonos anciens en soie brodée ou d’inspiration plus contemporaine … un vêtement (kimono = “chose portée”) qui a traversé activement toutes les époques. Mais malgré la beauté époustouflante des étoffes, ce vêtement n’est pas celui qui rend le plus grâce à la silhouette féminine, contrairement au ao dai vietnamien ou au sari indien.
Une vraie pépite que cette BD d’une enfance entre la Libye, la Syrie et la Bretagne dessinée d’un trait clair et tendre et parue en 2014 pour le 1er livre … la chance pour moi : ne pas avoir eu à attendre un an pour lire le volume suivant, j’accède directement aux 6 volumes d’un coup !
Ma culture en BD est très faible (restée bloquée sur les Tintin dévorés dans mon enfance) mais ce petit Riad m’a tout de suite touchée par la magie de ce dessin capable de faire naître une émotion par un simple trait des yeux ou de la bouche, ou une main maternelle ou paternelle enrobante …
Une autobiographie à hauteur d’enfant qui donne à la grande Histoire (les dictatures au Moyen-Orient) une dimension particulière … il montre la candeur de l’enfant, ses bonheurs et les peurs de son âge face à la dureté de la vie dans un village syrien quand on est un enfant blond) … jusqu’aux affres de l’adolescence montrée sans apitoiement.
Appréhension de la rentrée : premiers jours d’école en Bretagne après la Syrie et son école basique aux traitements brutaux